Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière : l’Enfant Sauveur est né. Sa lumière a resplendi aussi de la cathédrale de Kpalimé placée sous le patronage du Saint-Esprit. A 20h du 24 décembre 2023, la messe de la vigile de la Nativité a été ouverte par une procession bien ordonnée qui a conduit les ministres près de la crèche bâtie dans le coin gauche de l’église de ladite paroisse. Son Excellence Monseigneur Benoît ALOWONOU président de la célébration, tenant en main la statue du petit Jésus, l’a déposé religieusement dans la crèche qu’il a ensuite béni avant d’élever sa voix pour une prière à l’Emmanuel. Après ces rites d’entrée, la messe a été célébrée comme à l’ordinaire. Elle a été animée par la fédération des chorales de ladite paroisse. Une remarque à faire : au cours de la profession de foi, tous les ministres à l’Autel avec l’Assemblée dans la nef se sont mis à genoux au moment du et homo factus est ; cela comme le prévoit la liturgie de la de Nativité. Dans son homélie de circonstance, Monseigneur Benoît ALOWONOU a appesanti sa méditation sur les bergers qui veillaient dans la nuit pour garder leurs troupeaux et à qui les anges ont annoncé le Verbe fait chair. Pour lui, le nom, l’origine et le nombre de ses bergers ne sont pas inscrits dans la Bible car nous sommes aujourd’hui les bergers à qui la bonne nouvelle de la naissance de l’enfant Sauveur est annoncée. Nous avons donc à Veiller pour recevoir cette bonne nouvelle. Pour Monseigneur Benoît ALOWONOU, veiller n’est pas attendre sans rien faire. Veiller n’est pas se priver de sommeil. Les bergers veillaient en gardant leurs troupeaux, c’est à dire qu’ils veillaient dans un état de vigilance du cœur qui refuse l’oubli de Dieu. C’est au cœur de nos vies, de nos devoirs respectifs, nos devoirs d’état, que le Seigneur nous invite à l’attendre a-t-il conclu.
