HOMELIE DU 13em DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE ANNEE B/ RP DOMINIQUE KEKPESSA

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Chers frères et sœurs en Christ, loué soit Jésus-Christ !

En ce treizième dimanche du Temps Ordinaire Année B, la Parole de Dieu nous éclaire sur la vraie cause de la souffrance et la mort de l’homme et elle nous en propose le vrai remède, le moyen de l’obtenir.

En effet, les maux dont nos prochains nous font souffrir, nous les connaissons bien et nous n’ignorons pas leur provenance. Entre autres, nous pouvons citer : la haine, l’envie, la persécution, la calomnie, la médisance, la diffamation, le vol, l’injustice, l’oppression, le mensonge, les insultes etc… Ces maux, nous les subissons de la part de nos semblables.

Cependant, la maladie et la mort qui frappent sans exception le riche comme le pauvre, l’enfant comme l’adulte, le juste comme le méchant, d’où viennent-elles ? Qui en est la cause ? Cette question, tout homme se la pose. La réponse la plus facile que beaucoup croient trouver, c’est Dieu. Ils se basent sur l’affirmation biblique selon laquelle Dieu est créateur de tout (Cf. Is 45,6-7; Ep 3,9). Mais est-ce la vraie réponse ?

D’où vient la mort ?

 La première lecture de ce dimanche, tirée du livre de la Sagesse, nous enseigne que Dieu n’est pas l’auteur de la mort ni de ce qui conduit à la mort. C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde, ils en font l’expérience ceux qui prennent parti pour lui.

La mort dont il s’agit ici est aussi bien la mort physique que la mort éternelle c’est-à-dire la damnation éternelle. Nous prenons parti pour le diable chaque fois que nous commettons le péché et parce que nous sommes pécheurs nous faisons l’expérience de la mort.

Guérison de la femme hémorroïsse

L’Évangile proposé à notre méditation est tiré de Marc 5, 21-43. Il démontre que Dieu nous sauve de nos maladies et de la mort ; Il nous redonne la vie par son Fils Jésus-Christ mais si et seulement si nous avons la foi.

En effet, dans cet épisode relaté par Marc, une femme qui souffrait des pertes de sang pendant douze ans reçoit la guérison en touchant avec foi le vêtement de Jésus.

Chers frères et sœurs,

Le sang c’est la vie. Perdre du sang ces nombreuses années, c’est tendre vers la mort.

La femme a touché le vêtement de Jésus avec foi car avant de le toucher, elle s’est dite :

« Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvé ». Lorsque Jésus l’a cherchée et trouvée dans la foule écrasante, il a confirmé qu’elle avait la foi et que c’était à cause de sa foi qu’elle a été guérie : « Ma fille, ta foi t’a sauvée, va en paix et sois guérie de ton mal. »

Guérison de la fille de Jaïre

 Tout comme le premier, le deuxième miracle a été un don de la vie par Jésus-Christ moyennant la foi.

La démarche de Jaïre, chef de synagogue, traduit la foi qu’il avait. Il vint s’agenouiller devant Jésus le suppliant d’aller imposer les mains à sa fille qui mourait déjà, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. Voyant sa foi, Jésus partit aussitôt avec lui.

Chemin faisant, ses proches ont tenté de lui faire perdre la foi par leur incrédulité. « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger le Maître ? » disaient-ils. La seconde preuve de leur incrédulité est le fait qu’ils se sont moqués de Jésus lorsqu’il a affirmé « l’enfant n’est pas morte : elle dort ».

Quant à Jésus, Il prit soin de ravigoter la foi de Jaïre car il en avait besoin en tant que condition pour redonner vie à sa fille morte. « Ne crains pas, crois seulement. » Jésus la ressuscita d’entre les morts : la foi de Jaïre a sauvé sa fille.

Chers frères et sœurs en Christ, en ce monde où nous sommes accablés par nombreuses maladies physiques et spirituelles (nos péchés) et menacés par la mort physique et spirituelle (la damnation éternelle), Dieu nous propose la guérison et la vie éternelle par son Fils Jésus-Christ. Mais pour en bénéficier, il n’exige de nous que la foi. Celui qui vit dans la foi, celui qui prie avec foi se sauve et sauve ceux pour qui il intercède

Être généreux comme Dieu l’est envers nous.

 En outre, si à cause de notre foi, Dieu nous donne tout ce que nous lui demandons, même le plus précieux des dons qu’est la vie, pourquoi ne pas être généreux envers nos prochains au nom de la même foi et comme Dieu l’est envers nous ? C’est ce que l’apôtre Saint Paul dans la deuxième lecture nous exhorte à faire.

Avec ce que nous sommes et ce que nous avons, aidons nos frères et sœurs les malades, les nécessiteux et ceux qui sont dans l’erreur. Soulageons-les car Jésus a promis nous en récompenser éternellement.

Amen !

DECRET D’ERECTION DE LA PAROISSE NOTRE DAME DU PERPETUEL SECOURS A BATOUME
Article préc. DECRET D’ERECTION DE LA PAROISSE NOTRE DAME DU PERPETUEL SECOURS A BATOUME
CELEBRATION DES 40 ANS D’ORDINATION PRESBYTERALE DU REVEREND PERE EMMANUEL AMOUZOU-DAYE
Article suiv. CELEBRATION DES 40 ANS D’ORDINATION PRESBYTERALE DU REVEREND PERE EMMANUEL AMOUZOU-DAYE

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