« Veiller, c’est ne pas remettre à demain, notre conversion, c’est préparer la venue du Christ en modelant notre vie sur l’Evangile »
Dimanche passé, le Christ nous appelait à faire de notre vie, une vie d’apostolat qui a soucis de donner le Christ aux autres. En ce 32ème dimanche, et comme nous tendons vers la fin de l’année, il nous dit qu’il est nécessaire que nous soyons en éveil, nous qui attendons la venue du Seigneur.
1- La Sagesse se laisse trouver par ceux qui le cherchent.
L’extrait du livre de la sagesse que nous méditons, décrit la sagesse et la manière de la trouver. Il s’agit d’être toujours à sa recherche sans faiblir, c’est-à-dire de consacrer notre vie entière à chercher la sagesse qui mène à Dieu. Nous savons que le Christ est la sagesse de Dieu et ceux qui le cherchent le trouveront car, il est venu dans le monde et se montre à nous dans sa parole et dans chaque Eucharistie. La sagesse se trouve en Dieu lui-même, voilà pourquoi le psaume 63 que nous chantons en ce dimanche nous expriment les sentiments qui doivent nous animer en tant que chercheurs de Dieu.
2- Le chercheur de la Sagesse doit veiller.
Jésus nous invite à travers la parabole des dix vierges, à veiller dans l’attente de son retour. En effet, la veille dont parle Jésus, est différente de celle de l’animal qui veille uniquement sur la proie à attraper, ou la menace à éviter. Il nous appelle à veiller sur notre futur car elle est vaste. Veiller, c’est avoir l’attention sur le futur, et ne pas veiller c’est vivre dans la dissipation, négligence, paresse, repliement sur le présent, sur sa jouissance, sur le plaisir immédiat : les jeunes pensent à la discothèque du samedi soir, l’adulte au jour de paix, aux dépenses qu’il va effectuer.
La leçon positive de cette parabole est de faire de notre vie chrétienne, une marche nuptiale à la rencontre de l’Époux mystérieux, Jésus, qui vient. Veiller, c’est ne pas remettre à demain, notre conversion, c’est préparer la venue du Christ en modelant notre vie sur l’Evangile.
3- Pour ceux qui veillent il n’y a pas de désespoir.
Ce qui fait que l’homme, c’est sa capacité de se rendre compte de son futur et de l’urgence d’y penser ; un avenir qui embrasse la mort et va au-delà de la mort. Alors, l’attitude spirituelle fondamentale qui nous prépare à entrer dans la salle des Noces du Royaume des cieux, c’est la vigilance. Voilà pourquoi Saint Paul nous dit que ceux qui sont mort en Christ sont allés à Dieu et qu’il ne faut pas les pleurer. C’est une promesse qui nous est tous faite mais seulement si nous mourons en Jésus Christ. Mourir en Jésus Christ, c’est vivre en veillant dans la foi jusqu’à son dernier soupir.
Daigne le Seigneur nous donner, grâce à l’Eucharistie de ce jour, la force de vivre notre foi en veillant sur notre futur aux noces éternelles, par une vie bien remplie à la lumière de l’Evangile. Amen !