« Il appela ceux qu'il voulait » (Marc 3, 12)
Les textes de cette 2e semaine nous parlent de l’appel de Dieu à l’homme. Nous retrouvons les récits de l’appel du jeune Samuel qui veillait dans le temple du Seigneur, l’appel et l’onction de David, le plus jeune des fils de Jessé, et aussi le choix des premiers apôtres de Jésus. Ces appels ne se ressemblent pas, les histoires personnelles non plus, mais il y a bien une constance : c’est Dieu qui toujours, prend l’initiative d’aller à la rencontre de l’homme, de se révéler à lui à travers une parole, sa Parole. Son appel est toujours inattendu, incompréhensible et surprenant, car l’histoire d’une vocation est d’abord l’œuvre de la liberté de Dieu, de son mystérieux dessein, et Dieu ne donne pas d’autre explication que celle-ci : il appelle l’homme à faire don de sa personne pour le servir, pour servir son dessein d’amour sur le monde : "Qui enverrai-je, qui sera notre messager ?" (Is 6, 8). Il s’agit d’une aventure aussi mystérieuse que la vie elle-même. "L’histoire de ma vocation sacerdotale ? disait le Pape st Jean-Paul II, c’est Dieu surtout qui la connaît".
Le succès de toute vocation dépend de la disponibilité intérieure de l’appelé, de sa capacité à écouter le Seigneur : « Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute » répond le jeune Samuel à la voix qui lui parlait dans la nuit. Le succès de toute vocation dépend aussi de la volonté à suivre le Seigneur sans autre assurance que son amour et sa fidélité : « Maître où demeures-tu ?«Venez et vous verrez ».
A la suite de nos aînés dans la foi : les patriarches, les prophètes, les apôtres de Jésus et les saints de tous les temps, et soutenus par la prière de la Vierge Marie, Mère du « Fiat », demandons au Seigneur la grâce de la fidélité à notre vocation de disciples du Christ, lui qui nous renouvelle son appel à la vie, au vrai bonheur : « Je suis venu pour que tous aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jean 10,10)
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